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BD, Coups de coeur

Moi, ce que j’aime c’est les monstres

de Emil Ferris (Toussaint Louverture) – 34.90 €

Couverture de Moi, ce que j'aime, c'est les monstres -1- Livre premier    Résultat de recherche d'images pour "moi ce que j'aime c'est les monstres"

Fin des années 1960, Karen vit à Chicago avec sa mère et son frère. Elle adore les monstres et c’est en monstre qu’elle se représente dans les carnets qu’elle griffonne et dans lesquels elle raconte cette histoire.

Lorsque na voisine Anka se suicide, Karen décide de mener son enquête sur cette mort qu’elle trouve louche.

Son enquête va la mener dans le passé allemand d’Anka qui avait survécu aux monstres nazis….

Mais Karen doit également faire face à ses propres monstres : l’ambiguïté de son frère, la maladie de sa mère, son homosexualité…

Entièrement dessiné au stylo bille, l’ouvrage se présente comme un carnet intime dessiné sur des pages à grands carreaux. Le dessin est somptueux, et l’oeuvre exigeante.

Une première BD remarquable de l’américaine Emil Ferris.

 

Marine

 


L’Odyssée d’Hakim

de Fabien Toulmé (Delcourt) – 24.90 €

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Fabien Toulmé entreprend de traduire en BD l’histoire d’Hakim, réfugié Syrien qu ivit dans le sud-est de la France.

L’auteur va passer de longs jours à écouter Hakim lui raconter son périple : sa vie heureuse et paisible en Syrie jusqu’aux évènements qui l’obligeront à fuir son pays et sa famille.  Sa fuite, d’abord au Liban, puis en Jordanie et en Turquie…

Hakim explique avec justesse la crise politique et religieuse que connait son pays du point de vue la population : les manifestations, les répressions, les arrestations sommaires… et le pays qui glisse peu à peu dans un état de guerre.

Un récit touchant et réaliste qui saisi parfaitement la détresse d’être « réfugié ».

A la fin de ce volume, nous laissons Hakim en Turquie et attendons impatiemment la suite de son périple qui sera relatée dans les tomes suivants (série prévue en 3 tomes)

 

Marine

 


Negalyod

de Vincent Perriot (Casterman) – 25 €

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Récit d’anticipation dans lequel l’eau est devenu un bien rare contrôlé par le pouvoir central : plus de rivières, plus de lacs, seulement de longues canalisations qui traversent les déserts pour desservie les cités.

La robotique en est arrivée à son niveau ultime, rendant possible la régénération infinie des machines.

Arbres, animaux et plantes ont presque totalement disparus à l’exception de races de dinosaures subsistant dans un paysage désertique.

Jarri est un jeune berger de dinosaures qui sait communiquer avec les animaux.

Le jour où son cheptel est décimé par un véhicule météorologique, celui-ci va devoir quitter son désert pour se rendre à la Cité.

Là il rencontrera les leaders de la rébellion contre ce monde ultra-autoritaire.

Cette BD frappe tout d’abord par son dessin aux décors somptueux qui n’est pas sans rappeler la « période SF » de Moebius, puis nous sommes très vite embarqués dans une épopée futuriste qui nous fait presque regretter qu’il ne s’agisse que d’un one-shot.

Superbe !

 

Marine

 


La mort vivante

de Vatine et Varanda (Comix Buro) – 15.50 €

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Adapté d’une nouvelle de Stéfan Wul, « La mort Vivante » est un récit d’anticipation à la croisée des chemins entre Frankenstein, Lovecraft et Jules Verne.

La Terre dévastée n’est aujourd’hui habitée que par une poignée d’humains qui procèdent à des fouilles archéologiques dans les ruines de l’Ancien Monde.

Joachim, jeune scientifique faisant des recherches sur des techniques prohibées se  fait enlever par Martha une habitante de l’Ancienne Terre.

Martha va lui demander l’impossible : ressusciter par clonage sa fille Lise, 7ans, morte dans un accident tragique il y a peu.

Mais braver la mort est un jeu dangereux…

Le dessin d’Alberto Varanda est tout simplement magnifique… avec une mention spéciale pour la version noir et blanc qui souligne encore plus la beauté du trait.

 

Marine