
Mercredi 12 mars – 18h : Rencontre avec Mirion Malle
Dans le cadre du rendez-vous annuel « Ecran Total« , la Médiathèque Louis Aragon de Boulazac vous propose de rencontrer Mirion Malle, mercredi 12 mars à partir de 18h, à la médiathèque. Elle sera là pour échanger autour de son travail et de l’exposition « C’est comme ça que je disparais » (sa BD parue en 2020 aux éditions « La ville brule »).
Une séance de dédicace est également prévue dans la médiathèque avec vente de ses livres sur place.
Bibliographie sélective :

Avant même de voir Clémence, on l’entend crier : elle est en train de faire fuir un « vieux mec » qui draguait des adolescentes tranquillement attablées à une terrasse. Elle apparaît immédiatement comme une héroïne flamboyante avec ses cheveux roux et son t-shirt rouge sang. Mais elle confie à une amie que sa colère la « dévore ». Elle ne sait même plus si elle existe en dehors de cette émotion débordante. Toutefois, le récit que tisse pour nous Mirion Malle dépasse la question de la colère, de la rage qui nous habite. Ses talents de narratrice
A u détour d’une discussion avec des potes, Cléo apprend que son petit ami, Charles, n’est peut-être pas aussi charmant qu’elle le croit. Plus particulièrement, il aurait eu maille à partir avec Farah il y a quelques années. Confronté à ce vieux souvenir, Charles finit par lui avouer l’existence d’un vague incident passablement trivial selon lui. Dans le même souffle, il souligne que c’était des broutilles de jeunesse et que les torts étaient partagés. Oui, ses réactions d’alors n’ont pas été très malignes mais, depuis, il a changé et mûrit. Pas vraiment rassurée par cette explication, Cléo décide de recontacter Farah pour entendre sa version et d’en avoir le cœur net. Serait-elle aveuglée par ses sentiments ? Connaît-elle la vraie nature de son amant ? Le doute et la perte de confiance en soi et envers les autres finissent par hanter la jeune femme : fait-elle fausse route ?


C’est ainsi que je disparais nous entraîne au plus près des personnages et de leurs émotions, et surtout au plus près du mal-être et de la dépression vécue par l’héroïne, Clara, dans laquelle nombre de jeunes adultes se reconnaîtront. Cette BD aborde en effet le sujet de la santé mentale et de la dépression.
La ligue des super féministes est la première BD jeunesse réellement féministe. Elle s’adresse aux enfants dès 10 ans et aborde des thèmes inédits en jeunesse : la représentation, le sexisme, le consentement, le corps des filles, les notions de genre et d’identité sexuelle… Les chapitres sont complétés par des pages d’outils théoriques indispensables à tout âge (argumentaires, test de Bechdel…) qui font de cette BD un véritable petit guide d’autodéfense féministe, salutaire à l’âge où s’installent les stéréotypes sexistes.
